Quelle société peut se passer de s'ouvrir au regard de 100 millions de personnes dont 50 % d'étrangers? Vu sous cet angle, on comprend mieux que la présence sur les Champs-Élysées agite les états-majors des constructeurs automobiles. De l'aveu général, c'est l'endroit où il faut être. Ceux qui n'y sont pas veulent absolument en être et ceux qui y ont élu domicile ne quitteraient les lieux pour rien au monde. Quitte à casser leur tirelire. Le coût annuel de la location des locaux de 1100 m2 occupés par Toyota est ainsi estimé entre 2 et 3 millions d'euros, sans compter les frais de fonctionnement. Les effets de la crise, la pression sur les marges et les difficultés de certains n'ont pas entamé l'aspiration des marques à tisser des liens avec les promeneurs mais aussi à montrer au monde entier qu'ils font partie intégrante du paysage. «C'est une question de réputation», explique le porte-parole d'une marque. Dans cette aventure où se mêlent des histoires d'ego, d'image et de position dans la hiérarchie mondiale, on comprend mieux que plusieurs candidats espèrent décrocher leur ticket d'entrée sur la plus belle avenue du monde et côtoyer les emblèmes de la mode et du luxe.
Situé du bon côté, celui qui est ensoleillé et qui draine 70 % des promeneurs,l'immeuble qui héberge actuellement Virgin serait sur le point de devenir la vitrine du groupe Volkswagen. C'est ce que nous a récemment confirmé un cadre dirigeant de la maison allemande. Outre la date de l'installation, le nombre des labels que VW souhaite mettre en avant demeure un mystère. Selon toute vraisemblance, le lieu devrait permettre aux marques Volkswagen et Audi de tirer Seat et Skoda vers le haut. Dernière griffe à avoir intégré le groupe, Porsche ne serait pas concerné par ce projet mais aurait néanmoins des velléités d'avoir sa propre adresse. (...) Lire la suite sur LeFigaro.fr
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